dimanche 18 décembre 2016

La dernière mission de l’élève de Léonard de Vinci

11 La dernière mission de l’élève de Léonard de Vinci :

La postérité de Léonard de Vinci ne se résume pas non plus à quelques rêveries. Son compagnon apprenti, héritier de ses écrits, à sa mort, a rédigé, en piochant dans cet ensemble de manuscrits par une lecture directe en italien, une synthèse appelée aujourd’hui traité de peinture ou « Codex Urbinas Latinus 1270 ».

« Codex URBanitas - INASsuetus LATinus INUSitate 1270»

Qui ce traduit par :


 «Farce plaisante pour qui n'a pas l'habitude du latin ou contre l'usage de 1270»

Francesco Melzi (1491 – 1570) élève et compagnon de Léonard de Vinci.


1270 semble être pour Francesco Melzi ou Léonard de Vinci la date ou l’italien moderne à supplanter le latin. Pour les historiens ils datent l’italien moderne à 1303 avec la publication de la  « divine comédie».


Finalement, cette œuvre, aujourd’hui vue comme une synthèse et une référence à Léonard de Vinci, est très réductrice car elle résume 6 000 rapports d’ingénieurs contenus dans au  moins six recueils soit de technologie, mécanique classique, mécanique des fluides, optique et astronomie, d’anatomie et de philosophie de l’observation.

C’est vrai qu’une trentaine de pages traitant de canons et de la description d’armes dans le manuscrit B pour préparer la commémoration de Marignan en 1518 ne font pas de Léonard de Vinci un foudre de guerre ; surtout que ces études semblent toujours opportunistes.

Fortuitement en discutant avec mon facteur, lorsque j’essayais la herse-moissonneuse que je venais de réaliser, il me dit « Ah, Léonard de Vinci, l’homme qui a inventé des mitraillettes ! … » Comme quoi, il ne faut pas grand-chose !



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