11 La dernière mission de l’élève de Léonard de Vinci :
La postérité de Léonard de Vinci ne se résume pas non plus à quelques
rêveries. Son compagnon apprenti, héritier de ses écrits, à sa mort, a rédigé,
en piochant dans cet ensemble de manuscrits par une lecture directe en italien,
une synthèse appelée aujourd’hui traité de peinture ou « Codex Urbinas Latinus
1270 ».
« Codex URBanitas - INASsuetus
LATinus INUSitate 1270»
Qui ce traduit par :
«Farce plaisante pour qui n'a pas
l'habitude du latin ou contre l'usage de 1270»
Francesco
Melzi (1491 – 1570) élève et compagnon de Léonard de Vinci.
1270 semble être pour Francesco Melzi ou Léonard de
Vinci la date ou l’italien moderne à supplanter le latin. Pour les historiens
ils datent l’italien moderne à 1303 avec la publication de la « divine comédie».
Finalement,
cette œuvre, aujourd’hui vue comme une synthèse et une référence à Léonard de Vinci,
est très réductrice car elle résume 6 000 rapports d’ingénieurs contenus dans
au moins six recueils soit de
technologie, mécanique classique, mécanique des fluides, optique et astronomie,
d’anatomie et de philosophie de l’observation.
C’est vrai qu’une trentaine de pages traitant de canons et de la
description d’armes dans le manuscrit B pour préparer la commémoration de
Marignan en 1518 ne font pas de Léonard de Vinci un foudre de guerre ;
surtout que ces études semblent toujours opportunistes.
Fortuitement en discutant avec mon facteur, lorsque j’essayais la
herse-moissonneuse que je venais de réaliser, il me dit « Ah, Léonard de
Vinci, l’homme qui a inventé des mitraillettes ! … » Comme quoi, il
ne faut pas grand-chose !
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