L’homme de Vitruve de Léonard de Vinci

5 - L’homme de Vitruve de Léonard de Vinci :

Le trait de Léonard de Vinci est incontestablement excellent mais il y a 50 ans entre la représentation de Taccola et celle de Léonard de Vinci.

Ce que l’on peut en dire c’est que Léonard de Vinci est un très bon élève et que l’art est rentré au service de la science.

La paternité de l’hélicoptère ou de l’autogire

4.1 La paternité de l’hélicoptère ou de l’autogire :

Wikipedia : Léonard s'est inspiré des carnets De ingeneis de Taccola qui a conçu des moulins à axe vertical et a déjà dessiné un hélicoptère en 1430.

Mariano di Jacopo dit il Taccola (1382 à Sienne - vers 1453), appelé Taccola (« Corbeau »), est un administrateur italien, artiste et ingénieur Siennois du début de la Renaissance.

Le travail de Taccola a été étudié par les ingénieurs et les artistes de la Renaissance, parmi lesquels Francesco di Giorgio Martini, qui a peut-être été son élève et a annoté ses dessins, et Léonard de Vinci qui a pu connaître les dessins de Taccola par Francesco di Giorgio dont il a été l'élève.

L’homme de Vitruve et machine de Taccola.

Selon les historiens, la renaissance italienne commence à la fin du XIV^ème siècle, Léonard de Vinci né au milieu du XV^ème siècle bénéficie incontestablement de bons professeurs et devient sans équivoque un élèves modèle avec un talent sans égal.

L’invention de l’autogire

4 - L’invention de l’autogire :

Wikipedia : L’autogire est un aéronef à voilure tournante libre, inventé en 1923 par l'Espagnol Juan de La Cierva qui l'a nommé « autogiro ».

Bien sûr, l’autogire est la combinaison entre un avion et un hélicoptère. Le rotor vertical non motorisé fait office d’aile. Lorsque l’appareil a une vitesse d’environ 60 km/h, il se met effectivement à tourner.

Pour l’invention de Léonard de Vinci, elle n’est pas appelée « hélicoptère » ou « autogire » mais vis aérienne. 

Un jeu d’enfant

3 - Un jeu d’enfant :

Finalement si ce concept fonctionne, un petit test est nécessaire, faisons un peu de géométrie descriptive.

3.1 -  Cahier des charges :

Nous cherchons à réaliser un objet d’une envergure de 12 cm, manipulable par un enfant.

Nous prenons 12 cm car une fiche bristol mesure 21 cm sur 15 cm

3.2 - Projection :

Nous allons projeter le dessin sur une feuille quadrillée, les dimensions peuvent être calculées par homothétie.

Pour obtenir une largeur de l’objet ne dépassant pas 10 cm, nous allons compter les carrés compris dans la plus grande longueur. Nous trouvons 11 + 13 = 24 carrés, donc chaque carré devra mesuré 0,5 cm exactement les carré d’une fiche bristol !

3.4 - Projection des hélices :

La projection nous a appris que l’hélice décroît d’un demi-centimètre par quart de tour. Nous pouvons donc dessiner les voiles et réaliser un prototype.

3.5 – L’essai :

Après avoir fixé une masse d’équilibrage, l’autogire et lancé en l’air, le fait que les voilures ne sont pas rétracté dans notre essai, l’objet est freiné en tournant sur lui-même, puis il ce redresse et tombe en tournant. Pour pouvoir le lancer plus haut effectivement il faut que les voiles soient repliées.

Cinématique d’utilisation

2 - Cinématique d’utilisation :

Description de l’utilisation : l’objet est lancé en l’air, (1) puis la masse d’équilibre redresse l’objet (2) et grâce au socle de prise au vent les voiles s’ouvrent, un fois les voiles ouvertes, l’objet ce met à tourner en descendant lentement (3).

Il ne reste plus qu’a tester cette hypothèse.

Analyse technique du schéma

2 – Analyse technique du schéma :

Ici, il n’y a pas besoin de lire Léonard de Vinci pour analyser graphiquement l’objet. Malgré tous, il faut un peu de culture technique.

L’objet est représenté en activité, effectivement les haubans sont tendus, ceux-ci nous informe sur l’usage de l’objet, effectivement il faut aussi être un peu marin.

Nous avons l’objet à l’état repos et à l’état déployé un fois envoyé en l’air.

Vous allez voir cet objet est plein de poésie, « envoyé en l’air, mettre les voiles, allez là ou m’emporte le vent,…», de plus je suis heureux de mon sapin de Noël !

Les modélisations aujourd’hui

1 - Les modélisations aujourd’hui :

Cette œuvre est, en définitive, un petit jouet, réalisé pour impressionner le Roi de France en 1518, complexe et l’originale. C’est quand même dommage que personne n’en ait fait un jeu d’enfant dans un format acceptable, car c’est un concept original.

On peut retrouver, dans toutes les expositions concernant Léonard de Vinci, cet objet. Cependant, l’usage est resté obscure relégué aux hypothèses d’un avant-projet d’hélicoptère ou de machine nommée « vis aérienne ».

Une stylisation au Clos Lucé d’Amboise fait quand même le bonheur des enfants.